Nous étions samedi matin et cela voulait dire pour moi, une journée de congé. J'aimais énormément mon métier de journaliste, mais ces derniers temps je devais avouer qu'il était plutôt pénible. J'étais donc aux ange de savoir qu'aujourd'hui je pouvais penser à moi et rien qu'à moi. Allongée dans mon lit, je me demandais comment j'allais pouvoir occuper ma journée et avant d'avoir trouver une seule idée, je me retrouvais debout, une petite robe blanche à grosse fleurs noires dans les mains. D'un pas décidés, je me rendis dans la salle de bain de l'appartement pour me prendre une bonne douche chaude. Comme souvent quand j'avais le temps, celle-ci dura plus de vingts minutes et se fut avec l'envie pressante d'un café que je me vêtis. Me rendant donc ensuite dans la cuisine, il ne me fallut que quelques secondes pour m'apercevoir qu'il n'y avait plus du tout de café. Poussant un soupir, je retournais dans ma chambre, me demandant bien comment j'allais pouvoir assouvir mon envie. Observant l'extérieur, je décidais d'aller faire un tour dans le célèbre café de Karen et bien entendu, j'espérais que l'endroit serait quasiment désertique. Et oui, j'avais envie d'un moment de tranquillité et j'espérais bien l'avoir là-bas. Prenant mon sac, je laissais un mot à mon colocataire au salon, avant de sortir.

Comme souvent durant les weekends les rues de la petite ville étaient bondées de monde. Poussant un soupir, je me dirigeais donc vers le café, me disant que finalement l'endroit ne serait pas désert, bien au contraire. Imaginant le café plein de rire, de personnes, une légère grimace apparu sur mon visage et l'envie de faire demi-tour me pris. Mais bon, il ne me restait plus que quelques minutes de marche, cela serait donc stupide de retourner m'enfermer dans l'appartement. Je pris donc mon courage à deux mains et accéléra légèrement le pas, décidant que si l'endroit était réellement trop rempli, je prendrais un café à l'emporter et irait le boire dans un endroit désert. Étonnement, une fois arrivée sur le pas de la porte du café, je remarquai que l'endroit était plutôt tranquille et que mêmes certaines tables étaient encore inoccupées. Laissant alors apparaître un grand sourire sur mon visage, j’allai m'asseoir à une table près d'une fenêtre. En attendant qu'une serveuse vienne prendre ma commande, je pris la petite carte et observa les différents cafés, essayant de me décider pour l'un deux.,