Gabriel Red-Burrow RED ☈ We will not go back
Ҩ MESSAGES : 161 Ҩ ARRIVÉE : 10/12/2011 Ҩ PSEUDO : Mislead Sky ou Manon-Jeïla Ҩ CÉLÉBRITÉ : Adam Brody Ҩ CRÉDITS : .hometown glory (avatar) - Tumblr (signature)
| Sujet: RED Ҩ Je suis tombé pour elle Sam 10 Déc - 11:33 | |
| Gabriel Red-Burrow
crédits : FYAdambrody.
"Sans toi je n'aurais jamais pleuré autant de joie pour personne. Le coeur qui résonne." NOM & PRENOM(S) : Gabriel Red-Burrow SURNOM(S) : Red ÂGE : 27 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : natif de Sacramento ORIGINE : Americain ÉTUDES OU PROFESSION : Dessinateur SITUATION : Célibataire GROUPE : i did not find my way AVATAR : Adam BrodyҨ voici mon histoire
« Eli ?Red est quelqu'un avec un caractère assez particulier. Souvent sur ses bulletins scolaires les profs qualifiait ça de "comportement Gabrielien", il aimait ce faire remarquer, rire un peu, faire le pitre, mais jamais il ne devenait vulgaire, les gros mots se limitait à des ferme là assez rarissime, mis à part ça, il évitait la vulgarité. Il adore le sarcasme, c'est sa marque de fabrique il ne peut pas discuter avec quelqu'un sans de temps en temps balancer une repartie cinglante. D'un naturel très franc, Red ne se gêne jamais pour dire se qu'il pense, pour se qui est de ses sentiments propres toutefois, il a tendance à les cacher mais sur le reste, il ne peut pas mentir. Même s'il essayait, ses yeux le trahirait, il déteste ses yeux d'ailleurs, qui trahissent toujours ses sentiments. C'est un homme assez affectueux, qui prend toujours soin de ceux à qui il tient mais à tendance à ne pas montrer qu'il tient aux autres, sa façon de protéger est donc assez particulière, il fait comme s'il s'en fichait alors que se n'est pas le cas. Loin d'avoir peur du ridicule, vous pourrez bien le voir courir en caleçon dans les rues si on lui en donne le parie, il repousse toujours les limites pour voir jusqu’où il peut aller et c'est à se demander si finalement, il ne pourrait pas se tuer à force de "s'amuser" comme il le dit si bien. » Red vu par l'une de ses soeurs.
L’homme définit sa vie comme un long chemin semé d’embuche. Pour beaucoup d’entre nous, nous atteignons parfois se que certains appellerait le ‘’point de non retour’’, celui qui vous plonge la tête sous l’eau jusqu’à se que vous vous noyez. L’appel à l’aide est muet et c’est la fin. Certains disent que les grands tournant d’une vie, ce sont le mariage, la naissance, d’autres vous dirons qu’on ne sait jamais quand surviennent les grands tournants de notre existence avant qu’il n’ait eux lieu. Pour Elvira Burrow, c’était sans doute la deuxième vision des choses qui primait. Elle l’avait comprit au lendemain de cette soirée qui avait totalement changé sa vie. Pour cette jeune femme espagnole qui attendait tout de la vie, elle crut au réel bonheur lorsqu’elle croisa la route de Jayden Red, cet américain tombé sur le charme de la belle venant tout droit de Barcelone. On ne sait pas quel moyen elle avait débarqué à New-York mais le sort l’avait conduise là : en ménage avec cet homme de bonne famille avec qui elle vivait dans un spacieux appartement, ayant déjà un fils et venant de mettre au monde sa fille. C’était l’utopie, on ne pouvait pas dire mieux. Jusqu’à ce soir là. Ce soir d’hiver, froid et rude qui changea toute sa vie. « Eli ? » Elle l’avait comprit à l’instant même ou sa voix avait résonner : quelque chose était différent. Quoi ? Elle ne le savait pas encore mais quelque chose dans sa voix transpirait la gêne et le mensonge. Elle s’était doucement redressée et l’avait regardé d’un air sérieux et inquiet. « Quelque chose ne va pas ? » Il gardait se regard impénétrable, ses yeux bleus dont avait hérité leur fils, c’était son portrait craché, il ne semblait pas gêné, pas physiquement du moins et il la fixait, une légère moue toutefois sur les lèvres. « Je crois qu’on ne peut pas … pas continuer … toi et moi. » Elle resta un instant stoïque, jaugeant la prestance dont il faisait preuve alors que sa voix tremblotait comme celle d’un adolescent avouant son amour à la plus belle fille du lycée. « Pardon ? » Oh, elle avait fort bien comprit, elle avait comprit qu’elle, ses deux enfants et leur vie dans les beaux quartiers de New-York semblaient révolus. Les promesses qu’il lui avait faite parfait en fumée comme si un bâton de dynamite venait d’être jeté dessus. « C’est fini, Elvira. Il n’y a pas d’explication. » Malgré elle, cette phrase eut le don de la faire rire, un hoquet d’amusement, l’ivresse soudaine de la mélancolie. Elle regarda ses petites filles, dormant dans le berceau et son fils, dessinant comme il le faisait toujours et les larmes montèrent à ses yeux. « Tu as pensé aux enfants ? A Gabriel ? A Jia & Lya qui ne te connaissent même pas ? » Pas un seul instant, Elvira n’avait pensé à son propre cœur brisé, pas un seul instant elle ne s’était lamentée sur son sort : le soucis, c’était ses enfants, les trois petits qu’elle avait mit au monde et dont il était le père. Père qu’il ne désirait plus être, son regard le trahissait bien trop. « Ils survivront bien. Tu seras là, toi … » Il soutenait son regard même si elle voyait bien que c’était dur pour lui. Elle ne le connaissait que trop. Avançant d’un pas, elle s’apprêta à dire quelque chose mais, reculant d’un même pas, il l’arrêta d’un signe de main. « S’il te plaît, Elvira ne rend pas les choses plus compliquées qu’elles ne le sont. Tu pars demain avec Gabriel et Amalya Georgia. Je t’enverrais de l’argent les chaque mois, je disparais de vos vies comme vous disparaîtrez de la mienne. » Baissant la tête, elle monta les quelques marches menant à la chambre, pleurant sa peine et songeant déjà à la vie qu’elle allait désormais connaître, elle, sans diplôme et vivant définitivement aux crochets d'un mari qui ne voulait plus d'elle ni de ses enfants ...
« Red, on s’en ira un jour ? » « Oui Red, on part bientôt ? » Gabriel releva la tête, jaugeant ses deux jeunes sœurs, il n’avait que seize ans, elles n’en avait que douze, les jeunes jumelles ne comptait plus que sur leur frère aînée, tentant de fuir l’autorité maternelle qui de toute façon, n’était plus tellement là, soit Elvira buvait, soit elle mettait des paires de claques et dans un cas comme dans l’autre, aucun n’aimait ça. « Oui les filles, ont partira un jour. » Mumura-t-il pour ne pas que sa mère, dans la pièce à côté l’entende. « Bientôt ? » « Quand ? » Gabriel fronça doucement le nez et jeta un œil au salon, soupirant doucement, il fixa ensuite le calendrier et termina par sourire aux filles. « Dès que j’ai dix-huit ans et un travail, promis, on dégage d’ici. » Et évidemment, Gabriel tenait toujours ses promesses, dès que, après ses dix-huit ans, il eut trouvé un job, lui et ses deux sœurs quittèrent le nid familial sans même une protestation de leur mère. Peu leur importait en réalité et tout aurait été parfait dans leur vie si, lorsque les filles eurent vingt ans et que Red en eut alors vingt quatre, celui-ci n’avait pas reçu un appel. « Oui, allô ? » « Gabriel Red-Burrow ? » « Ca dépend pour qui. » « Ici le Sutter Medical Center de Sacramento, nous avons ici Georgia & Amalya Red-Burrow vous … êtes la personne a prévenir en cas d’urgence et … » Le reste de la phrase, Red ne l’entendit pas, il avait déjà lâché le combiné, prit ses clefs et était en route pour l’hôpital, vraiment crisper, inquiet pour ses deux sœurs, c’était sa famille, son unique famille et il se demandait bien se qui avait pu leur arriver. Il ne survivrait pas s’il leur arrivait quelque chose. « Bonjour, je cherche mes sœurs, Amalya & Georgia .. Lya, Jia Red-Burrow … elles sont .. » Sa voix saccadé dévoilait son inquiétude tandis que la réceptionniste faisait de grands signes pour tenter de le calmer. « Ecoutez monsieur, je vais trouver vos sœurs mais rester calme. » « Trouvez mes sœurs et je serais calme ! » Hurla-t-il, tout les regards se tournant alors dans sa direction. L’attente fut alors longue, trop longue, interminable, une longue heure à se demander s’il allait ou non savoir ou était ses sœurs avant que, finalement, un médecin arrive vers lui, se présentant et tendant la main, le visage impassible. « Comment vont mes sœurs ? » S’enquit-il, inquiet. L’homme laissa un vague blanc s’imposer. « Ecoutez monsieur Red-Burrow, votre sœur est dans un état assez critique, mais elle va s’en sortir. » Sa voix fut coupée un court instant avant qu’il ne reprenne et soupire doucement. « Pour ce qui est de la seconde … je suis désolé, nous avons fait tous ce que nous pouvions. » Termina-t-il. Le visage de Red se décomposa alors, se laissa tomber sur sa chaise, il gardait les yeux ronds, la bouche entrouverte, les larmes lui montant alors aux yeux. Il entendit un vague « toute mes condoléance » mais ne percuta pas, il s’en fichait, éperdument. Son monde partait en fumer, il en avait l’amer impression.
Vingt-cinq ans, Gabriel se remettait difficilement de la mort de l’une de ses sœurs et la jumelle de celle-ci remontait la pente tant bien que mal. Mieux que lui sans doute car c’est elle qui lui ouvrit les yeux. « Red, t’es qu’un idiot. », couché dans son lit, le concerné ne fit que retirer la couverture de son visage et grimacer. « Merci de tant de gentillesse soeurette, ça me touche. » Les mains sur les hanches, sa sœur lui envoya un oreiller dans la figure. « Gabriel Red-Burrow, si notre sœur te voyait dans cet état, elle s’en arracherait les cheveux, tu crois qu’elle penserait quoi là, de voir que depuis un an tu es une loques ? Que tu ne fous rien ? Réveille-toi un peu ! HEHO ! Le monde tourne encore et on ne lui rendra hommage qu’en vivant à fond. Red … t’étais son modèle, si tu te laisse sombrer, quel modèle tu deviendras ? Revis … pour elle. » Un long et interminable blanc s’installa alors et Red sortit de son lit, c’était presque incroyable, ouvrant son armoire, il prit un sac, mit un tas d’affaire dedans et s’arrêta avant de regarder sa sœur. « Je veux bien vivre pour elle mais loin d’ici, loin de tout ses souvenirs s’il te plaît. Fait ton sac, prend le minimum on s’en fout, on s’en va. » C’est ainsi, de façon plutôt … particulière que Red et sa cadette prirent les voiles pour Tree Hill, une nouvelle vie a démarrer.
Ҩ ma face cachée PSEUDO : Tamed.Futur AGE : 19 ansTON PAYS : France TA PRÉSENCE : Quotidienne OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM : Bazzart, cassdédiCE QUE TU EN PENSES : TON DERNIER MOT : Il est beau le forum
Dernière édition par Gabriel Red-Burrow le Sam 10 Déc - 12:08, édité 6 fois |
|