HUNTER ✎ and you'll begin to wonder why you came

Hunter Nicklas Clantee

crédits : obligatoire.

"life is a bitch, you know..."

NOM & PRENOM(S) : Hunter Nicklas Clantee SURNOM(S) : aucun de réellement marquant ÂGE : vingt-quatre ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17 mai 1987, Tree Hill ORIGINE : américano-hongrois ÉTUDES OU PROFESSION : trader au bord de la crise de nerf SITUATION : célibataire GROUPE : my work above all AVATAR : ed westwick

Ҩ ma face cachée

PSEUDO : stella AGE :dix-neuf ans TON PAYS : france TA PRÉSENCE : 5/7 OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM : via bazzart CE QUE TU EN PENSES : il me fait penser à mon adolescence tintée d'oth, j'adore TON DERNIER MOT : pingouin ?

Ҩ voici mon histoire

Teenage dream

L’enfance. C’était simple pour moi, et ce pour tout un tas de raison. Né à Tree Hill parce que ma mère y avait grandi, et pensait qu’y élever les enfants d’un actionnaire je m’en foutiste de New York serait la meilleure chose à faire pour eux, je n’ai jamais eu besoin de grand-chose. Je n’étais pas vraiment le plus beau, pour tout dire j’avais même cette bonne vieille tête de petit con qui sait exactement quoi vous dire pour vous faire chier. Bref, je dominais mon petit monde à ma manière, sans vraiment trop me poser de question. J’avais pour moi un don que je n’ai jamais mis de côté : mon intelligence. J’étais le genre premier de classe revendeur de cam au lycée, méprisé par la plupart, mais dont on a besoin. C’était une manière de protéger mes arrières : certains gagnent des championnats pour avoir le respect des autres, je préférais gérer mon petit business, tranquille dans mon coin, personne pour me chercher des noises. Je n’en cherchais pas non plus, point. Les seuls choses qui m’importaient, à cette époque, c’était mon avenir, la considération paternelle et ma sœur. Le premier avait de beaux jours devant lui, le second était une peine perdue, le dernier, la plus précieuse chose qui m’ai été donnée. Elle me sauvait déjà à cette époque, elle continue encore aujourd’hui. Mais nous parlerons de Shyrel plus tard, voulez-vous ? Parlons de mon père, plutôt. Cet homme possède une dizaine de buildings à travers New York. Partie de presque rien, il a monté son petit capital, a su investir avec le temps, enfin vous voyez, le baratin d’un mec qui se croit au-dessus de tout. Exactement le portrait de mon père. Ma mère et lui se sont rencontré lors d’un gala de charité à New York, un an avant ma naissance. Elle avait le cœur sur la main, lui volait celui des autres. Toujours est-il que. Elle lui a donné un fils qu’il n’attendait plus, un héritier, puis une fille, trois ans plus tard. Avant qu’elle ne demande le divorce, et notre garde, qu’elle a su obtenir grâce à certains arrangements. Les rares moments que nous passions avec lui étaient tout à fait calculer : il fallait que nous voyions ce qui nous attendait, ce qu’il attendait de nous, et rien d’autre. Oubliez le cliché du père qui ne voit pas ses enfants et finit un jour par se réveiller, la larme à l’œil, conscient d’avoir raté sa vie. Tout ceci n’est que connerie, mon père en est la preuve. Mais ça a bien marché… très bien, même. J’ai assidument suivi mes études, finissant le lycée avec une année d’avance, arrivant major de ma promotion lors de mes études économiques à Princeton… en définitive, j’avais tout pour lui plaire. Mais j’ai vite compris que cet homme n’était intéressé que par lui-même, et qu’en aucun cas, je n’arriverais un jour à le satisfaire. Mais ne t’en fais pas, papa… j’ai cessé d’essayer depuis bien longtemps.

Adult nightmare

Ca semblait pourtant bien partit. J’ai trouvé un job dans l’une des plus grandes boites de gestation d’action de New York. Mon boulot était simple : anticiper, comprendre, acheter, faire monter la sauce pour mieux revendre par la suite. En bref, je suis devenu trader, comme beaucoup nous dénomme. Et j’ai tout de suite démontré que je n’étais pas mauvais là-dedans. Avec le temps, j’ai pris la charge des actions d’une dizaine d’entreprises, pensant chacun une bonne centaine de milliers de dollars. L’exaltation de la chose me rendait performant, et ainsi de suite. C’est le jour où je suis venu annoncé une énième promotion à mon paternel, que je n’ai rencontrée. Sue-Lynn. Qu’elle était belle, si vous saviez. Comme ma mère, et beaucoup d’autres femmes avant elle, Lynn s’était fait avoir par la fausse sensibilité de mon père. Il ne lui avait fallu qu’un mois avec cet homme pour se rendre compte de la duperie. Seulement comprenez une chose : lorsqu’on fréquente un homme comme mon père, il n’est pas si facile que ça de sortir des mailles du filet. Elle fut la seule à me féliciter, ce soir-là. Puis de fils en aiguilles, voyant son malaise, nous avons tenté de trouver une solution. Avant de tomber amoureux. Les choses étaient simples, avec elle, si simple que je ne pouvais décemment pas la laisser entrer ses mains. Mon père l’a finalement laissée partir, conscient qu’il retenait avec lui une femme à qui il n’inspirait que dégout. Et même si je savais que cet acte aurait une conséquence… alors, j’ai fait taire toutes ces voix nous disant que nous ne pouvions pas être ensemble. Ceux qui disaient que la différence que nos sept ans nous couteraient un jour ou l’autre, celles qui affirmaient que ce n’était qu’un transfert de ma part, prenant enfin quelque chose de précieux à mon père. Elle est venue s’installer avec moi, nous parlions de tout, faisions l’amour, rigolions du reste du monde. Nous avions même entrepris des démarches pour qu’elle récupère la garde de sa fille, resté avec un père qui ne l’aimait qu’à moitié. J’avais trop connu cette peine pour l’affliger à autrui, et à l’aube de mes vingt-trois ans, j’avais tout ce que je pouvais rêver d’avoir, le bonus de l’amour en plus. Nous allions nous marier, vous savez ? J’avais fait ma demande le jour de son anniversaire, dominant New York et tous ses gens, mon cœur pour elle. Jamais plus je ne pourrais la serrer dans mes bras. Jamais plus ses lèvres ne me réveilleront. Jamais plus son rire n’illuminera ma journée. Jamais… Il y a huit mois qu’elle m’a été enlevée. Un peu plus, je crois. Mon père l’avait faite demander, et Lynn m’avait demandé de passer chercher Sara à la garderie. La petite fille et moi avions trouvé nos habitudes, et je voyais dans ses grands yeux bleus l’étincelle qu’avaient ceux de sa mère. Elle s’est faite percutée en se rendant au rendez-vous. Une voiture est rentrée dans la sienne, côté conducteur, le choc lui a été fatal. Et à nous aussi. Comment vouliez-vous que j’explique à une gamine de trois ans qu’elle ne pourrait jamais demander de conseils à sa mère, comme le font si simplement les petites filles ? Alors oui, je le tiens responsable de ce désastre. Je n’ai jamais voulu entendre ses excuses, ou bien ses raisons. Mon père a tué la femme que j’aimais, et même s’il n’était pas le conducteur de cette voiture, jamais elle n’aurait dû avoir à se rendre à ce fichu rendez-vous. Conséquence, je vous disais… et moi j’en crève. Il m’a tout enlevé, tout. Mes projets d’avenir, Sue-Lynn, Sara bien sûr, comment voulez-vous que je plaide ma cause pour une enfant qui n’était pas le mienne. Comment ?...

Il y a deux mois, Shyrel est venue me chercher. Je n’aurais jamais imaginé un tel regard dans les yeux de ma sœur. Ce mélange de déception, de peine et d’amour m’était destiné. Je m’étais renfermé dans le boulot, la seule chose que je sache encore faire, descendant mes bouteilles de scotch pour me faire oublier tout ce merdier. Elle a fait le ménage. Dans mon appartement, et dans ma vie. Me suppliant de revenir avec elle à Tree Hill, de faire une pause. Ses arguments étaient bons : je pouvais toujours continuer de bosser là-bas, elle serait là, et j’avais besoin d’air. Mais elle a su me convaincre en me disant qu’elle avait besoin de moi. Ma sœur est malade. Ce coup de fouet a été le déclencheur, il ne m’a pas fallu une heure pour faire mes valises. Si à Tree Hill il faut que je sois pour elle, alors j’y serais. Alors, sans m’en rendre compte, je recommence à vivre. Pour elle. Parce qu’elle est mon espoir, et que j’ai besoin qu’elle vive. Comme elle a besoin que je ne sombre pas, pour pouvoir se battre.